lundi 18 janvier 2010

La délicatesse, David Foenkinos

La première impression en refermant ce livre est d'abord qu'il mérite terriblement bien son nom. Puis je cherche à le conseiller à mon frère et tente de trouver les mots justes pour le convaincre. Et je n'ai réussi qu'à trouver le meilleur pour l'en dissuader: "c'est charmant". Je lis l'ennui dans ses yeux et aussitôt j'ai envie de me mordre la langue. Oui pendant quelques minutes après avoir fermé ce livre j'ai été prise d'un élan de naïveté de grande romantique. Mais je m'en excuse. Ce roman n'est pas juste une belle histoire d'amour. C'est aussi pour moi une véritable leçon de style, alliant, simplicité, originalité, humour, tendresse et anecdotes comme

Propos tenu par Ségolène Royal au moment ou elle est menée de 42 voix
Tu es insatiable Martine, tu ne veux pas reconnaître ma victoire.

Passage ceci dit assez peu représentatif du roman.
Je n'ose pas écrire trop de choses de peur de révéler des moments dont j'ai eu le plaisir de la surprise, et peur de ne pas en dire assez pour faire naître l'envie chez les quelques personnes qui liraient ce billet.
Je peux peut-être dire qu'on ne retrouve à aucun moments dans cette histoire d'amour les clichés habituels... à part peut être celui de la fin où tout se termine, comme toujours... mais c'est quoi déjà le cliché? Que ca termine bien ou mal?
Décision prise à la fin du roman de me pencher sur le reste de son oeuvre.