
mercredi 21 avril 2010
Une éducation libertine, Jean-Baptiste Del Amo

jeudi 18 mars 2010
Le baron perché, Italo Calvino

lundi 18 janvier 2010
Panda sex, Mian Mian

La délicatesse, David Foenkinos

Propos tenu par Ségolène Royal au moment ou elle est menée de 42 voix
Tu es insatiable Martine, tu ne veux pas reconnaître ma victoire.
Passage ceci dit assez peu représentatif du roman.
Je n'ose pas écrire trop de choses de peur de révéler des moments dont j'ai eu le plaisir de la surprise, et peur de ne pas en dire assez pour faire naître l'envie chez les quelques personnes qui liraient ce billet.
Je peux peut-être dire qu'on ne retrouve à aucun moments dans cette histoire d'amour les clichés habituels... à part peut être celui de la fin où tout se termine, comme toujours... mais c'est quoi déjà le cliché? Que ca termine bien ou mal?Je n'ose pas écrire trop de choses de peur de révéler des moments dont j'ai eu le plaisir de la surprise, et peur de ne pas en dire assez pour faire naître l'envie chez les quelques personnes qui liraient ce billet.
Décision prise à la fin du roman de me pencher sur le reste de son oeuvre.
mercredi 16 décembre 2009
Gatsby le magnique, Francis Scott Fitzgerald

L'entremetteuse, Guy Des Cars

lundi 7 décembre 2009
Mon Chien Stupide, John Fante

La soixantaine approchante, Bandini est un romancier et scénariste qui ne peut plus se permettre de rêver au succès. C’est aussi un mari et père de famille dépassé par les événements, mais il lui reste une chose : un sens de la dérision des plus acerbes.
Et puis un gros clébard paresseux à tête d’ours débarque dans ce chaos. Une sacrée bête aux passions peu courantes : dormir sous la pluie et sodomiser les mâles, canins ou humains. De quoi exaspérer à peu près tout le monde sauf notre homme, qui voit en lui une superbe métaphore de sa propre vie.
Là-dessus sa femme déprime un peu plus, les enfants déjà grands se tirent un par un avec fracas. 4 moins 1 font 3 moins 1 font 2 moins 2 font zéro, et la scène se transforme en un tête-à-tête grotesque. Deux retraités avant l’heure qui se partagent les quatre ou cinq chambres désertées de leur maison au bord du pacifique… et un chien pédéraste qui finit lui aussi par se tirer.
Tel est le cadre de cette drôle de fable californienne. On se marre, on flippe un peu, et puis on se marre encore. Je veux pas trop en dire, mais trouver dans l'adoption d'une truie la chute de son roman, fallait quand même le faire !
lundi 9 novembre 2009
Faire l'amour, Jean Philippe Toussaint

Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Il consomme l'adieu
Il bave quelques mots
Agite une vague main
Et brusquement il fuit
Fuit sans se retourner
Et puis il disparaît
Bouffé par l'escalier.
C'est assez rare qu'en lisant un livre, je puisse y associer les images d'un film ou les paroles d'une chanson pour que ca ne me marque pas. Un gros coup de cœur donc pour Faire l'amour, dont j'ai appris le jour où je le terminais, que ce n'était que le premier d'une trilogie. Le deuxième, Fuir, a reçu le prix Médicis en 2005 et le troisième, La vérité sur Marie, le prix Décembre la semaine dernière.
jeudi 29 octobre 2009
Fahrenheit 451, Ray Bradbury

mercredi 21 octobre 2009
Moins que zéro, Bret Easton Ellis
dimanche 18 octobre 2009
Givrée, Alain Monnier

Exit le fantôme, Philippe Roth

Pas besoin d’avoir lu les précédentes aventures de Zucherman pour apprécier ce dernier opus. Récemment, David Lodge m’a fait beaucoup rire avec son vieux narrateur, un écrivain sourd comme un pot ("La Vie en Sourdine"). Chez Roth, c’est l’incontinence qui frappe le héros. De retour à New York pour une opération qui a peu de chance de remédier à son problème, Zucherman est de nouveau contaminé par la fièvre urbaine. Les désirs impossibles qu’il ressent pour la jeune Jamie, les conflits intergénérationnels, et bien sûr une certaine nostalgie s’emparent de lui. Avec beaucoup d’humeur, voire une ironie cruelle, il dresse un portrait très critique de la société américaine au lendemain de la réélection de Bush. Mais au-delà de la vieillesse et des considérations sur l’époque, c’est surtout de littérature dont il s’agit. Et notamment dans le face à face avec Richard Kliman, un jeune journaliste qui lui tourne autour pour écrire une biographie de feu E.I.Loneoff, le mentor de Zucherman. Il méprise cet arriviste charognard, mais n’est-ce pas le reflet de lui-même, au même âge, qu’il rejette ?
Attendrie et fascinée, c’est avec regret que j’ai finalement dû laisser partir l’écrivain fantôme.
mercredi 7 octobre 2009
Un roman russe, Emmanuel Carrère

jeudi 1 octobre 2009
Le Parisien, Thomas Lélu

J'aurais adoré lire ce livre en état de célibat ou de dépression conjugale. Je me serais sûrement dit, waouh vive la solitude ou mes problèmes ne sont pas si graves. Et puis en y regardant de plus près je constate que je suis un peu jalouse de cette passion qui existe entre les 2 personnages principaux. Tout aussi destructrice qu'elle puisse paraître, j'aurais envie de vivre avec autant d'intensité dans l'amour. Alors conclusion? Je l'ai dévoré en une journée, et je sais plus quoi penser de l'amour... Ca vaut peut-être le coup!
mardi 29 septembre 2009
Janis Joplin, Jean-Yves Reuzeau

Cette biographie sans fioriture ni excès de zèle tournant bien sûre autour de Janis n'hésite pas à nous entraîner un peu plus loin pour nous permettre de mieux appréhender le style de vie de ces stars à travers une description de l'évolution sociétale et des changements profonds qui touchèrent l'Amérique du nord de manière radicale. Alors certes le livre est un peu long, mais c'est avec regret que l'on voit la fin arriver.
Un roman français, Frédéric Beigbeder

Plus franc, plus sincère, on découvre un nouveau Beigbeder moins flambeur et moins provoquant.
Toutefois on tourne encore et encore autour d'un seul sujet Frédéric himself.
Lorsque l'on vient de terminer en parallèle la biographie de Janis Joplin (personnage probablement bien plus décadant que lui) on se demande en quoi la lecture d' "Un roman français" a bien pu nous enrichir. Excepté si l'on est un grand fan de FB et que l'on souhaite tout savoir de lui.
Il n'en reste pas moins que c'est un livre agréable à lire, fidèle à nos attentes, satirique comme on aime.
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